Images intimes
Cécile Liège a créé Le Sonographe en 2006. Passionnée par l’expression sonore, elle constate l’impact extraordinaire du son sur la mémoire et l’imagination. « Le timbre de la voix nourrit l’imagination. La voix, c’est le début de l’intimité, on habille mieux l’image qu’on s’est fabriquée » écrit Tahar Ben Jelloun. Ainsi, à travers différentes formes de productions sonores, Le Sonographe propose-t-il aux auditeurs, de se faire son propre film.
Documentaires, créations sonores, biographies,…
Des mots, des paysages sonores et… des rencontres : voilà de quoi se nourrit Le Sonographe. Son micro à la main, Cécile Liège capte la vie sous toutes ses formes, réelles ou inventées. Elle en fait des documentaires (à destination de musées, de collectivités, d’associations, de radios, etc.), des créations sonores originales (fictions, bandes-sons, etc.), récits de vie (biographies sonores).
Les ateliers du Sonographe
Le Sonographe, c’est aussi la découverte de l’expression sonore à travers des ateliers. A chaque fois, ce sont des moments d’écoute partagée et d’expression collective. A travers la sensibilité et la créativité de chacun (le son est un média souple qui offre de multiples applications : contes, bruitages, reportages, etc.), on se découvre autrement, on prend place dans un groupe. Le montage et la réalisation professionnelle (dont je me charge) sont là pour mettre en avant le travail effectué et donner la possibilité de partager cette expérience avec l’extérieur. La diffusion (auprès de la famille, du personnel de l’établissement, voire du public en général quand il s’agit d’une diffusion radiophonique) permet de poser un autre regard sur des populations parfois stigmatisées.
Le réseau
Cécile Liège exerce son activité au sein de la coopérative d’activités nantaise l’Ouvre-Boîtes 44. Et depuis septembre 2010, elle est hébergée, à Cholet, dans les locaux du Jardin de Verre, espace de spectacles vivants.