Échange entre des enfants et des personnes âgées sur le fait de grandir. Dans le cadre du spectacle Dire Grand, du collectif de danse EDA.
Je suis souvent amenée dans mon travail à réaliser des objets sonores dans le cadre d’actions de médiation. Réaliser cet objet-là, composé de trois courts épisodes, m’a emballée !
J’accompagnais l’équipe du collectif EDA, autour de leur spectacle Dire Grand. La Cie présente Dire Grand comme ça : « cette fresque orale et dansée autour de la question de l’âge (…) fait converger des voix d’enfants et un corps d’adulte dans un même espace-temps. Un solo, une danse dont le rythme et la scande font écho à la fois aux multiples sens des paroles d’enfants et à la musicalité de leurs voix. Avec un goût pour l’absurde, danses vocales et paroles chorégraphiques dessinent des liens visibles ou invisibles entre le monde des enfants et celui des adultes. »
Les enfants de l’école St-Joseph de Craon, âgés de 8/9 ans, sont allés voir le spectacle. Puis ils ont entamé une correspondance sonore, via nos interventions, avec les habitants de la résidence autonomie de Quelaines-Saint-Gault autour de la question de grandir. Chaque rencontre (2 à l’école et 1 à la résidence autonomie) était l’occasion de danser, avec Maud Albertier et Sarah Ott-Pellerin du collectif EDA, d’écouter la correspondance et de réagir à mon micro.
Le projet s’est déroulé sous des étoiles exceptionnelles : il était porté par le Pays de Craon et sa formidable équipe de médiation ; il a été suivi à fond par Anita et ses élèves de CE1-CE2 ; et accompagné avec enthousiasme par les professionnelles de la résidence senior et ses résidents. Sans parler de Maud et Sarah, avec qui c’est un bonheur de travailler !
Et puis, il y a ces paroles d’enfants, parfois drôles, parfois graves, souvent poétiques sans le savoir. Et la réponse des anciens, dont on devine à travers leurs mots le bout d’enfance qui ne les a pas quitté.
Photographie : ©Yannick Lecoq
Retournez sur la page d’accueil pour découvrir la suite de la correspondance sonore.
A l’écoute : Correspondance 1/3 – 7’35
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